C’est une histoire d’enfer et de paradis bien réelle, sur fond de fusion nucléaire. Cela se passe sur Terre, depuis plusieurs mois déjà,
et ce n’est toujours pas à la une des journaux ! Voici un texte de présentation de la Z machine inspiré des deux sources citées en bas de page. Embarcation immédiate pour le 21ème siècle.
Voilà une découverte qui combine, arme nucléaire, rayons X, et fusion nucléaire en une seule et même machine !
Présentation de la bêteOfficiellement, les USA ont adopté fin 2005 un programme de rénovation de leur stock d’arme nucléaire, destiné à sécuriser, fiabiliser donc réduire le nombre de têtes et faire des économies (programme Reliable Replacement Warhead). Dans ce cadre, ils ont testé la résistance des ogives face à des systèmes antimissile type guerre des étoiles. Et pour cela ils ont construit la "Z machine"... et, très progressivement, augmenté les performances de ce générateur de rayon X, jusqu’à obtenir quelques petits millions de degrés (2 milliards de degrés lors d’une nouvelle expérience, mille fois plus que la précédente !). Mais ce n’est pas tout : dans l’expérience,
la "Z machine" a sorti quatre fois plus d’énergie qu’on n’en avait entré. Pour accomplir un tel prodige, en principe, il n’y a qu’une réaction de fusion nucléaire. Les chercheurs n’en reviennent pas. Pourtant, les gens de Sandia n’ont rien du savant Cosinus : ils ont fait et refait leur expérience avant d’ouvrir le bec sur ce résultat aussi inattendu que stupéfiant !
Elément du dispositif (cible) constituée de fils métalliques
L’information a filtré et les militaires n’ont bien sûr pas tardé à "refermer le boîte", mais c’était trop tard, le lapin était sorti du chapeau. Depuis, les spécialistes US de la bombe sont tellement excités qu’ils n’en dorment plus. 2 milliards de degrés, c’est bien plus qu’au centre du soleil. Jusqu’à présent, le record de température était quatre fois inférieur, et encore, au coeur des plus puissantes bombes à hydrogène ! C’est au choix la porte ouverte à l’Apocalypse ou à l’Âge d’Or; d’un côté des bombes comme des petits pains, de l’autre l’énergie abondante et bon marché.
Version Age d’OrPour les responsables Français, c’est très gênant. Ils voient d’un mauvais œil une nouvelle remettant radicalement en cause les deux projets phares qui devaient leur assurer une place au soleil pour les années à venir, Mégajoule, à Bordeaux, et ITER, à Cadarache. ITER est notre futur réacteur expérimental à fusion nucléaire. Le traité vient juste d’être signé, le 26 mai 2006. On en est très fier, bien que les grincheux disent que la technologie mise en œuvre est une dangereuse impasse. Pour eux, ITER, serait la machine à vapeur du troisième millénaire ! ITER sera au cœur de la stratégie énergétique Française. D’ailleurs, on ne le présente plus comme un projet scientifique mais comme un projet de société, avec tennis et piscine pour des milliers de chercheurs.
"Et pendant ce temps là à Cadarach", futur site d'Iter...
Avec un engin comme ITER, on cherche à obtenir la première réaction de fusion envisageable, celle du Deutérium et du Tritium, accessible à partir de "seulement" 100 millions de degrés. On y est presque, et encore, après 50 ans de recherche. Mais ce n’est pas encore la panacée, à cause des neutrons produit dans la réaction, synonyme de déchets radioactifs. On peut cependant se demander quel scientifique honnête voudra désormais travailler sur ce dinosaure, alors que l’expérience de Sandia montre la voie d’une technologie de fusion plus simple, plus fiable, moins chère...
Là se niche en effet la promesse d’Age d’Or de l’énergie sans pollution, pour rien et pour tous. Avec une dizaine d’années de recherches intelligentes, on devrait pouvoir mettre les centrales nucléaires au placard, même si cela dérange quelque peu l’ordre actuel.
Version ApocalypsePour les militaires Américains, la "Z machine" vient d’expliquer comment faire une bombe à fusion thermonucléaire enfin propre, en se débarrassant du très salissant détonateur habituel, constitué d’une classique bombe A, à fission, comme à Hiroshima. À la clé, des bombes H pratique, c’est-à-dire utilisable. D’autant plus que celles-là seront sans radioactivité (sauf si on veut en avoir exprès, pour des bombes à neutrons anti-personnels, par exemple), et qu’elles n’auront pas de limitation inférieure de puissance. Jusqu’alors, faire sauter le monde était un jeu d’enfant, mais on ne pouvait pas jouer... Maintenant, on va pouvoir en faire du sur-mesures, pour jouer tous les jours. Si la "Z machine" tire classiquement son énergie du secteur, on a déjà des tas d’idées pour miniaturiser la source.
Les USA ont lancé en 2005 un programme de rénovation de leur stock d’arme nucléaire, destiné à sécuriser, fiabiliser donc réduire le nombre de têtes et faire des économies
Effet secondaire indésirable cependant, cette simplification met la bombe à la portée de n’importe qui. N’ayant plus besoin de passer par la difficile étape de l’enrichissement de l’uranium pour fabriquer le détonateur, tout le monde va pouvoir s’y mettre. Les plans pour la nouvelle bombe US sont déjà, depuis le mois de mars, sur le bureau du Conseil chargé des Armes Nucléaires. La nouvelle étant publique, est-il besoin de préciser que la Russie et la Chine en sont sans doute au même point ? De fait, la course aux armements est relancée et la reprise des essais tout azimut n’est qu’une question de temps.
Depuis l’expérience de Sandia, on sait qu’on a 2 milliards de degrés à portée de main. Ça change tout. Dès lors, l’humanité a le choix. Mais nous savons que le lorsque les militaires ont le choix, ils choisissent toujours le pire !!
Source : JeanPierrePetit et Agoravox
http://www.ufopublication.com/
Je ne crois pas que l'humanité ait le choix (comme d'hab)... mais les militaires si !
Et comme il est dit dans cet article : Ils choisissent toujours le pire !!
EBE